Le contrôle technique moto et catégories L
Depuis le 15 avril 2024, le contrôle technique est obligatoire pour les véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur en France. Cette mesure vise principalement à améliorer la sécurité routière et à réduire la pollution.
Pour rappel, les véhicules mis en circulation avant 2017 sont attendus avant le 31 décembre 2024 dans les centres de contrôle technique.
Après plus de 5 mois d’activité, l’analyse des premiers retours nous permet de dresser le bilan suivant.
Le taux de contre-visite par typologie de véhicule
Les motos (L3) : il s’agit du bon élève du groupe avec légèrement plus de 9% de contre-visites. En règle générale, les motards effectuent un entretien méticuleux de leurs machines. Cette statistique est rassurante quant à l’état du parc moto français.
Les scooters (L1) : le bilan des scooters est moins bon que celui des motos avec près de 20% de contre-visites. On peut estimer que le soin apporté aux véhicules par leur propriétaire est moins rigoureux. Les conducteurs de cyclomoteurs ont plutôt un usage utilitaire de leur machine, pour se déplacer d’un point A un point B, aller au travail. On retrouve moins de passionnés sur ce type de véhicule que sur les motos, ce qui peut expliquer un peu plus de laxisme.
Les voitures sans permis (L6) : le bilan est alarmant, environ 31% des voiturettes sont envoyées en contre-visite, soit 1 véhicule sur 3. La plupart des défaillances rencontrées sur ce type de véhicule sont dues au châssis ou au freinage, ce qui peut directement mettre en cause la sécurité du conducteur et des autres usagers de la route.
Les défaillances récurrentes
Selon les premières données disponibles, les défaillances les plus fréquentes lors du contrôle technique moto et catégories L concernent :
1. Contrôle de la pollution : les émissions excessives de gaz d’échappement sont un problème majeur pour notre environnement, cela concerne notamment les véhicules plus anciens. Il est important de veiller à ce que le moteur soit bien entretenu et que les niveaux d’émissions soient conformes aux normes.
2. Usure des pneumatiques : des pneus usés ou endommagés peuvent compromettre gravement la sécurité. Il est essentiel de vérifier régulièrement l’état de ses pneumatiques grâce aux témoins d’usure et d’effectuer leur remplacement si besoin.
3. Visibilité de la plaque d’immatriculation : l’identification du véhicule doit pouvoir s’effectuer sans contrainte. Attention à l’angle d’inclinaison de la plaque d’immatriculation de votre moto/scooter. Votre plaque d’immatriculation doit avoir un angle d’inclinaison de maximum 30 degrés.
Les défaillances critiques, entrainant l’immobilisation du véhicule le soir du contrôle s’avèrent plutôt rares pour le moment, avec une moyenne de 0,15% seulement sur l’ensemble des typologies de véhicules.
Il est important d’entretenir régulièrement son véhicule afin de s’assurer de son bon état de fonctionnement et de sa conformité aux exigences du contrôle technique.
En suivant ce conseil, vous augmentez vos chances de réussir votre contrôle technique et de rouler en toute sécurité.
Au cours de l’année 2025, les centres de contrôle commenceront aussi à mesurer les nuisances sonores des véhicules ainsi que la vitesse maximale des cyclomoteurs de moins de 50 cm3. Nous vous tiendrons informé de toutes les évolutions concernant le contrôle technique des véhicules de catégories L sur ce site internet.